9 mai 2024

Seneinfo

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3 morts lors de la manif de Yaw : Ousmane Sonko qualifie Macky Sall d’assassin et campe sur sa position

Dans une déclaration en direct faite cette nuit sur sa page Facebook, et qui a réuni plus de 50 mille internautes, Ousmane Sonko a regretté les trois décès survenus à Dakar, Bignona et Ziguinchor et s’est incliné devant leurs mémoires.

Des morts dont le leader de Pastef et maire de Ziguinchor accuse le président Macky Sall de les avoir causés. «Tout ce qui s’est passé aujourd’hui est de la responsabilité unique, exclusive de Macky Sall. Alors je voudrais m’adresser à Macky Sall et lui dire qu’il est un Président assassin. Après avoir assassiné 14 personnes lors des événements de février, mars 2021, il ajoute 3 autres victimes dans son répertoire de juin 2022 », a martelé Sonko. qui promet que  «tous ses crimes ne resteront pas impunis».

Ousmane Sonko a par ailleurs donné un ultimatum au président Macky Sall pour la libération des leaders, militants et sympathisants de Yewwi Askan Wi arrêtés ce vendredi. Il s’agit de Déthié Fall, Mame Diarra Fall, Ahmet Aidara, Amadou Ba et bien d’autres responsables et militants de la coalition Yewwi Askan Wi. Il a menacé qu’ils iront les chercher s’ils ne sont pas libérés.

Sur les deux morts à Bignona et Ziguinchor, Sonko accuse que c’est Macky Sall qui donné l’ordre de tirer pour tuer des fils de la Casamance, « dans le but de pouvoir les soulever pour ensuite les accuser de rébellion et tout mettre sur son dos ».

D’après le maire de Ziguinchor, le président Macky Sall ne considère pas les habitants de la Casamance comme des êtres humains. « Sinon comment, expliquer que des balles réelles soient utilisées dans les manifestations dans le sud du pays et non à Dakar où elles ont été plus intenses », se demande-t-il.

Pour le leader de Pastef, les événements de ce vendredi sont un premier pas décisif dans la lutte contre un troisième mandat de Macky Sall. « C’est un début et nous allons pas reculés dans ce combat », assure-t-il.