Ousmane Sonko, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale lundi consacrée aux questions d’actualité, a affirmé avec force que la calomnie et la propagation de fausses informations à l’encontre de citoyens respectables deviendront un lointain souvenir dans ce pays, avec une politique de zéro tolérance.
« J’ai déclaré que la politique pénale est déterminée par le pouvoir exécutif. Désormais, en matière de calomnie, la politique pénale sera de zéro tolérance. Je le dis pour tout le monde : nous ne nous permettrons pas de calomnier impunément des citoyens honnêtes. La diffusion de fausses nouvelles sera également soumise à cette règle de zéro tolérance dans notre pays. Chacun doit en assumer les conséquences », a déclaré le Premier ministre.
Pour Ousmane Sonko, « nous garantissons à tous la liberté d’expression, mais nous ne pouvons pas garantir ce qui en découlera. Nous n’avons pas peur de l’opposition ; en effet, je suis le Premier ministre qui fréquente le plus l’Assemblée. J’ai toujours encouragé le débat politique. Nous ne craignons pas le débat, mais nous ne devons pas laisser prospérer ce que l’opposition tente d’initier dans ce pays, car c’est illégal. »
Et M. Sonko de lorgner du côté de la police : « Un prévenu qui admet devant le juge être l’auteur de ses propos incriminés et qui est ensuite relaxé, c’est illégal. Tous les Sénégalais ont droit à la même dignité et à la préservation de leur honneur. C’est la responsabilité de l’État et du pouvoir exécutif de veiller à cela. »
Mangoné KA.
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