12 mai 2024

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La Covid-19 aurait déjà coûté environ 28 milles milliards de dollars au monde

Dans leur traditionnelle lettre annuelle (2021) Bill et Melinda Gates soutiennent qu’en réponse à la pandémie, des donateurs du monde entier ont fourni des ressources conséquentes, selon eux, il n’est pas trop tôt pour penser à la prochaine pandémie.

Bill et Melinda Gates ont partagé leur lettre annuelle 2021 ce 27 janvier. Dans la lettre en perceptive de l’année qui débute, Bill et Melinda Gates font part de leurs réflexions sur les répercussions de la Covid-19 dans le monde et sur la collaboration et l’innovation scientifique qui sous-tendent l’un des plus importants efforts de santé publique de l’histoire.
Ils expliquent pourquoi ils sont confiants et estiment que le monde pourra émerger de la pandémie plus forte, plus saine et plus résiliente. Les différents protagonistes discutent de deux domaines qui, selon eux, sont essentiels pour bâtir un avenir meilleur: prioriser l’équité et se préparer à la prochaine pandémie. «Le rétablissement sera long. Toutefois, le monde a remporté des victoires importantes contre le virus avec de nouveaux tests, traitements et vaccins. Nous sommes persuadés que ces nouveaux outils commenceront bientôt à infléchir la courbe de manière considérable», souligne le couple milliardaire.

Bill et Melinda Gates soutiennent qu’en réponse à la pandémie, des donateurs du monde entier ont fourni des ressources, des concurrents ont partagé des résultats de recherche et des années d’investissement mondial ont favorisé l’apparition d’une nouvelle ère dans la mise au point de vaccins, avec le développement de vaccins sûrs et efficaces en un temps record.

Bill et Melinda Gates relèvent également qu’il n’est pas trop tôt pour penser à la prochaine pandémie. Pour arrêter la pandémie à Covid-19, il faudra investir chaque année des dizaines de milliards de dollars. Toutefois, selon les estimations, la Covid-19 a déjà coûté environ 28 milles milliards de dollars au monde. Ils insistent sur le fait qu’il faut continuer d’investir dans les tests, les traitements et les vaccins et discutent de l’importance d’un système d’alerte mondial qui puisse détecter les épidémies dès qu’elles apparaissent.

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