20 mai 2025

Seneinfo

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Dans un entretien accordé au site officiel d’Everton, l’attaquant sénégalais Iliman Ndiaye est revenu sur les étapes marquantes de son parcours, entre rêves d’enfance, sacrifices familiaux et rebondissements inattendus.
Issu d’une famille nombreuse, avec sept sœurs et un petit frère, Iliman Ndiaye a grandi bercé par la passion du football. Un amour du ballon rond transmis par son père, passionné de foot et de danse, qui a été un soutien indéfectible tout au long de son parcours. « Il me filmait pendant les matchs, me donnait des conseils, m’aidait à progresser. »

Les débuts à Marseille, le retour aux racines au Sénégal

À seulement 10 ou 11 ans, le jeune Iliman choisit de rejoindre l’Olympique de Marseille plutôt que le PSG. « Mon père m’a demandé où je voulais faire un essai. J’ai toujours été supporter de l’OM, alors j’ai choisi Marseille sans hésiter », raconte-t-il. Intégré au centre de formation, il saisit cette chance avec reconnaissance.

Mais après une année à Marseille, Iliman décide de retourner au Sénégal. « Je voulais revoir ma famille paternelle. Là-bas, j’ai poursuivi mes études tout en continuant à jouer. Le climat, les terrains, c’était plus difficile, mais cela m’a forgé. » Il se souvient de ces années avec tendresse : « Honnêtement, je crois qu’à une époque, je jouais environ 20 heures par jour. Les Sénégalais aiment vraiment le football. »

Le rêve anglais, entre essais ratés et persévérance

Le destin le conduit ensuite en Angleterre, où son père est parti travailler. À Londres, Iliman enchaîne les essais : Manchester United, Southampton, Reading, Tottenham, Chelsea, Crystal Palace… mais sans succès.

« Les gens disaient à mon père que je ne deviendrais jamais footballeur. Trop petit, ou qu’ils avaient déjà des profils comme le mien. » À Southampton, après plusieurs années d’attente, la réponse tombe : il ne sera pas retenu. « J’étais ému, mais au fond de moi, j’ai toujours cru que j’y arriverais. »

L’explosion à Sheffield, le retour au bercail… et la déception

C’est finalement à Sheffield United que sa carrière décolle. Iliman y trouve une structure, un rythme, une reconnaissance. « C’était incroyable. C’était ce que j’attendais depuis toujours. J’étais prêt. » Il contribue à la montée en Premier League, avant de faire un choix de cœur : revenir à Marseille, son club d’enfance.

« C’était une décision forte, mais ça valait le coup. »

Un choix assumé, même si l’expérience ne s’est pas déroulée comme prévu. « Évidemment, ça ne s’est pas passé comme je le souhaitais », avoue-t-il, sans amertume mais avec lucidité.